Deux mots pour sauver les démarches d’innovation, de transformation et d’amélioration continue

Idées, actions, projets, leviers, piliers, axes, programmes, plans d’action, chantiers, workstream… Le mal de tête vous gagne ? C’est normal. Les démarches de transformation se multiplient et cela ne va pas s’arrêter. Pour les mener à bien, les équipes dirigeantes prônent la simplicité. Et si deux mots suffisaient pour y voir plus clair ?

Le succès de ces démarches dépend très largement de l’adhésion des collaborateurs. Pourtant, au sein d’une même entreprise, on utilise des mots différents pour parler de la même chose. On ajoute même un peu d’anglais alors que le contour des termes français n’est déjà pas clair. En plus du désengagement des équipes, ce méli-mélo de mots cloisonne les dispositifs, limite les passerelles et disperse les énergies des équipes en fonction de la priorité donnée à tel ou tel programme.

Une tendance se dégage qui permet de définir un cadre commun efficace. Un cadre qui tient en deux mots : « initiative », et « typologie » (des leviers de performance).

Le mot pour nourrir l’ensemble des démarches : « initiative »

C’est globalement le seul terme qui peut désigner indifféremment une idée à soumettre, une opportunité à saisir, un problème à résoudre, une action, un chantier, ou un projet.

• Une « idée » n’est pas très engageante et peut sembler loin des enjeux stratégiques.
• Un « projet » est vite effrayant : on pense « chef de projet », « diagramme de Gantt » et… gestion (tendue) des ressources.
• Le terme « chantier » est connoté « exploitation », quand il n’évoque pas directement de futurs désordres.
• Une « action corrective » ou préventive fait planer la menace de la norme.
• Un « irritant » (terme qui a le mérite d’annoncer la couleur) peut… irriter.

Une initiative (action de proposer, d'organiser le premier quelque chose) est un terme générique qui permet de faire avancer les différentes démarches, dans une dynamique collective et entrepreneuriale.

Au sein des dispositifs d’innovation, de transformation ou d’amélioration continue, l’initiative, c’est la donnée d’entrée la plus consensuelle et efficace que nous observons aujourd’hui chez nos clients. Un mot-valise qui se révèle bien pratique pour créer du lien en interne (à lire aussi : Pourquoi privilégier l’approche holistique pour vos initiatives de transformation ?).

Le mot pour cadrer l’innovation, la transformation, l’amélioration continue : « typologie » (des leviers de performance)

La typologie permet de définir un seul et unique référentiel des facteurs de performance. Et ils sont multiples !

Il y a bien longtemps que la performance en entreprise est abordée dans une logique plus globale que la seule appréciation de la rentabilité financière. Dans les organisations, on parle de performance organisationnelle, stratégique, concurrentielle, environnementale, sociale… On vise la performance de court et de long terme, la performance étant à la fois l'exploitation du potentiel existant et le développement de futurs avantages concurrentiels.

Pour aller plus loin : une approche unifiée de la compétitivité à travers la « Total Experience » ou « expérience totale » qui vise à réunir équipes, clients et technologies.

Autant de typologies de performance que de dispositifs ?

Tous les jours, nous rencontrons des organisations avec autant de typologies que de directions et de programmes. La qualité parle de « Net Promoter Score», le marketing d’« Expérience client » et le commerce de « Satisfaction client ». Avec le risque que chacun travaille dans son coin sans qu’il puisse y avoir une lecture transverse des avancées.

Les nouvelles démarches débarquent trop souvent avec un nouveau référentiel de performance, souvent simpliste (justifié par les enjeux de communication et de mobilisation des équipes), qui vient s’empiler sur l’existant et fragiliser l’ensemble, au risque d’effacer les autres démarches en cours.

Une typologie unique est donc essentielle pour avoir une ventilation de toutes les initiatives (entendues, donc, au sens large : plans d’action, projets et autres chantiers) en fonction des différents facteurs de performance à l’échelle de l’organisation. Un référentiel connu et exhaustif qui évite que chaque programme définisse sa propre typologie comme nous l’avions mis en avant dans cette infographie.

La performance au pluriel, dans un référentiel transverse

Si la typologie des leviers de performance est partagée à tous les étages, les dispositifs d’innovation, d’amélioration continue ou de transformation peuvent alors mettre l’accent sur une partie du référentiel de performance sans écraser les autres programmes. Il n’est plus nécessaire de réfléchir à un nouveau cadre et de gaspiller une énergie folle pour que les équipes s’approprient une nouvelle priorité.

Cet exercice de clarification qui peut sembler difficile au premier abord est en réalité assez simple. Il s’agit le plus souvent d’assembler les référentiels existants, de supprimer les doublons et de mettre un peu de cohérence pour faciliter l’appropriation par l’ensemble des équipes.

Afin de prendre une longueur d’avance en matière de compétitivité, téléchargez notre guide pour vous aider à réconcilier performance, progrès et collaboratif :

Initiative et typologie : la garantie de la cohérence sur le long terme

Avec ces deux notions partagées, chaque dispositif peut avoir ses propres règles du jeu, sa propre gouvernance, mais il reste toujours possible d’avoir une lecture transverse à toutes les démarches et de créer des passerelles entre elles (quand cela a du sens, et c’est souvent le cas).

Se parler d’une même voix permet de faire des gains colossaux sur les efforts de mobilisation des équipes, et maximise les chances de voir les différentes démarches entamées, aboutir.

Notre solution logicielle IDhall est la concrétisation de ces convictions acquises sur le terrain. Elle permet d’accompagner efficacement les démarches d’innovation, d’amélioration continue et de transformation dans des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, aux niveaux de maturité très différents.