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De l’open innovation à l’entreprise étendue… Et si on parlait plutôt d’intelligence collective ?

L’intelligence collective est la clé du succès pour l’open innovation

Les apports de l’open innovation et du fonctionnement en entreprise étendue sont désormais une évidence. Face à l’urgence sanitaire et un défi vaccinal aux multiples facettes, la réponse ne pouvait venir que d’une plus grande intelligence collective et de la réunion d’acteurs économiques très complémentaires mais aussi très différents.

Le succès du vaccin Pfizer/BioNTech est ainsi une belle illustration de partenariat gagnant-gagnant d’open innovation. La start-up BioNTech créée en 2008 a apporté une innovation de rupture grâce à l’ARN messager dont la protéine reconnue par notre système immunitaire permet de stimuler la formation d’anticorps protecteurs plutôt que d’injecter des souches de virus atténuées comme on le pratique depuis plus d’un siècle. Ensuite, c’est bien la puissance industrielle et logistique du mastodonte Pfizer qui a permis de le diffuser à l’échelle planétaire en un temps record.

Mais en dehors de cet exemple hors normes, l’open innovation tient-elle toujours ses promesses dans les entreprises ? Comment l’activer concrètement pour booster la créativité des grands groupes dont les programmes de transformation peinent parfois à se concrétiser ?

Des ambitions fortes d’innovation qui se heurtent à de vraies difficultés

L’innovation a très vite été plébiscitée par tous les acteurs économiques comme un moyen de mieux répondre à la crise. « Refaire de la France une grande nation d’innovation » est d’ailleurs l’objectif annoncé dans le Plan France 2030 (Source : Le Monde).

Comme tous les programmes ambitieux de transformation, son succès viendra autant de la capacité réelle des grands groupes à innover que de la mise en exécution concrète. Ces derniers sont conscients qu’ils n’arrivent plus à innover comme il le faisaient auparavant (TGV, Rafale, nucléaire, Concorde, etc.) et que donner vie aux innovations de demain viendra aussi beaucoup de la synergie avec les start-ups dans une démarche d’open innovation. Car ce qui manque parfois aux grands groupes, c’est de faire preuve d’agilité face à l’adversité comme savent le faire les start-ups.

En revanche, pour que ce plan ne reste pas au stade de la déclaration d’intention et se concrétise, il faudra aussi que certaines pratiques évoluent drastiquement, un peu comme dans une innovation de rupture où l’on doit repenser globalement ses processus et la gouvernance. Jusqu’à présent, les partenariats et le sourcing dans les grands groupes étaient scellés en dernier ressort par les achats. Or, les objectifs individuels de réduction des coûts et d’augmentation des marges de ces derniers ne pourront plus coïncider avec les nouveaux enjeux de souveraineté nationale et de lutte contre le réchauffement climatique dans un contexte où la concurrence est avant tout mondiale. Les achats doivent désormais rebattre les cartes dans leur manière d’appréhender les partenariats et cesser de faire fuir le sourcing dans les pays à bas coûts. Il leur faut développer une réflexion plus globale où ces nouveaux enjeux seront parfaitement intégrés.

Faire partager ces nouvelles ambitions et la culture de l’innovation à toutes les parties prenantes de l’entreprise est donc essentiel pour réussir.

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Open innovation et intelligence collective : comment mieux travailler ensemble ?

Il est donc évident que la mobilisation de tout son écosystème est essentielle pour innover et accélérer sa transformation, encore faut-il en être capable. Cela suppose qu’il y ait une culture d’entreprise assez ouverte où l’on prône déjà des démarches collaboratives et accessibles au plus grand nombre comme c’est le cas lorsqu’on déploie une démarche d’innovation participative en interne par exemple.

L’open innovation exige que l’on accepte que tout ne pourra pas être fait en interne et que certaines choses existent déjà sur le marché, et qu’il est souvent plus rapide de les identifier et de nouer des partenariats voire de racheter des technologies que de vouloir toujours chercher à les créer en interne. L’open innovation est donc une forme d’intelligence collective où l’on vise à renforcer ses moyens et compétences via des ressources externes.

C’est ainsi que certains outils visant à gérer les relations et les échanges entre grands groupes et start-ups sont apparus mais, à l’image des solutions de gestion de recrutement permettant de suivre et maintenir à jour un vivier de candidats, ces outils ne traitent que la dimension veille technologique et ne va en aucun cas produire de l’innovation ouverte. Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. De nombreuses entreprises constatent ainsi que leur démarche d’open innovation contribue à enrichir un musée de POC (Proof Of Concept), POV (Proof Of Value) ou POT (Proof Of Technology) en tout genre. La finalité n’est donc pas tant de référencer ces technologies/start-ups mais bien d’intégrer un nouvel usage, une nouvelle technologie et de réussir le passage à l’échelle au sein de son organisation. IDhall s’inscrit parfaitement dans cette approche en structurant les différentes étapes pour valider le POC et en favorisant l’implication et la collaboration de tous les acteurs pour maximiser les chances de passer à l’échelle.

Faire naître de l’intelligence collective au sein d’une collaboration entre deux entreprises que tout oppose, un grand compte bien installé aux processus souvent rigides et une start-up qui n’a peut-être encore rien gagné mais n’a rien à perdre, repose avant tout sur des mécanismes de conduite de changement et de pilotage de portefeuilles de projets au sein d’un outil adapté. Cela permet rapidement de mieux travailler ensemble et de mobiliser toutes les énergies dans la durée pour faire en sorte que l’intelligence collective soutienne durablement les axes stratégiques de développement de l’entreprise.

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