Témoignage client Orano : une transformation digitale accélérée grâce à IDhall

Le site industriel Orano de Bessines-sur-Gartempe est un pôle d’excellence technologique en constante évolution et certifié sur les normes ISO 9001, ISO 14001 et ISO 45001. En cohérence avec ces niveaux d’exigence élevés, les équipes ont initié en 2019 une démarche visant à améliorer le travail collaboratif autour de certains processus métiers et du suivi des plans d’action. Découvrez à travers les témoignages de Régis Mathieu, Directeur du site de Bessines-sur-Gartempe, et Laure Rousseau, Responsable SI, comment IDhall a permis d’accélérer leur transformation digitale.

A propos du site industriel Orano de Bessines-sur-Gartempe

Acteur majeur de l'énergie et du combustible nucléaire, le groupe Orano développe les savoir-faire de transformation et de maîtrise des matières nucléaires pour le climat, pour la santé et pour un monde économe en ressources. Créé il y a plus de 50 ans pour exploiter les mines d’uranium et traiter le minerai en yellow cake, le site Orano de Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne) s’est reconverti depuis une vingtaine d’années – suite à la fermeture des mines d’uranium en France – dans de multiples domaines tels que le développement de nouveaux procédés d’extraction, le développement des thérapies liées à l’utilisation d’éléments radioactifs pour traiter certains cancers, la gestion et la surveillance des anciens sites miniers, l’entreposage d’uranium appauvri ou bien encore la création d’un musée de la mine.

Le site de Bessines regroupe aujourd’hui 150 collaborateurs et est reconnu comme l’un des pôles majeurs pour la R&D du groupe Orano, qui y a inauguré en septembre 2021 son Centre d'Innovation en Métallurgie Extractive (CIME). Ce nouveau bâtiment de 8 300 mètres carrés a nécessité un investissement de 30 millions d’euros et regroupe les activités de recherche et les laboratoires qui permettront de lancer de nouveaux pilotes industriels, comme pour recycler les batteries électriques par exemple.

Un besoin partagé par tous les collaborateurs de digitaliser certains processus métiers

L’histoire remonte à 2019 lorsque des collaborateurs ont souhaité moderniser les processus liés aux visites de sécurité participative, les « VSP ». A l’époque, ces supports étaient encore gérés sur papier et nécessitaient deux validations finales par signature, une situation qui entraînait inévitablement des lenteurs. L’envie d’accélérer la transformation digitale du site prenait vie. D’autres équipes ont très vite manifesté leur intérêt pour optimiser d’autres processus : les visites « MIF » (Manager in the Field) pour l’excellence opérationnelle, le traitement des fiches d’anomalies et fiches d’écart pour la qualité, ou encore les actions résultantes des pistes d’amélioration ou points sensibles issus de divers audits ou inspections. Tous ces sujets étaient alors traités différemment, parfois avec du papier et trop souvent dans des fichiers Excel. Les multiples ressaisies d’informations et partages ensuite de fichiers par email compliquaient le suivi des actions et créaient des sources d’inefficacité et d’allongement des délais.

Le choix de la plateforme IDhall pour soutenir la transformation digitale

L’équipe du site de Bessines-sur-Gartempe a commencé par consulter le référentiel des applications déjà identifiées au niveau du groupe Orano. Parmi elles, la solution IDhall avait déjà fait l’objet d’un retour positif sur tout ce qui concernait le suivi des non-conformités. De plus, elle était parfaitement accessible en situation de mobilité, ce qui était un besoin essentiel.

L’équipe a donc demandé une présentation personnalisée de la part de Humanperf Software en se basant sur trois activités distinctes : Orano Med (pour les processus spécifiques à la production de produits pharmaceutiques), Orano Mining CIME (pour la partie qualité des processus de recherche), et le service H3SE (Hygiène Santé Sécurité Sûreté Environnement, l’entité support pour la sécurité sur le site industriel de Bessines-sur-Gartempe). Cette première étape a permis de confirmer qu’IDhall apportait une réponse complète au besoin, à la fois pour les processus à digitaliser mais aussi pour le côté restitution et pilotage. La richesse des fonctionnalités disponibles en standard était très rassurante. Des tableaux de bord étaient immédiatement disponibles pour que chacun puisse piloter ses plans d’action et analyser l’activité sur son périmètre. Une fois les tests de sécurité Orano passés avec succès, IDhall a été retenu puis l’outil renommé en « LEA » pour « Logiciel d’Exploitation des Actions ». Les premières formations et paramétrages pouvaient alors démarrer.

Des bénéfices concrets obtenus rapidement dans le suivi des plans d’action

Le déploiement d’IDhall s’est fait progressivement en respectant les contraintes du groupe Orano. L’équipe H3SE l’a par exemple mis en œuvre en premier afin de digitaliser les processus collaboratifs liés à la qualité : fiches d’anomalie, fiches d’écart et fiches d’audit. Pour chaque nouveau périmètre déployé dans IDhall, une présentation était faite aux utilisateurs concernés pour leur montrer comment l’outil pouvait être personnalisé à chaque besoin sans tomber dans le spécifique. Il était important pour les équipes Orano de rester sur une solution standard qui serait régulièrement mise à jour. La simplicité d’utilisation d’IDhall a permis d’accélérer son adoption et a très vite amélioré les interactions. Les gestionnaires et les utilisateurs finaux travaillent mieux ensemble aujourd’hui grâce à la dimension collaborative de la plateforme.

Quel que soit le secteur d’activité, toutes les situations avec des processus collaboratifs qui reposent sur des ressaisies d’informations et le recours à des fichiers Excel génèrent vite de l’inefficacité. Aujourd’hui, l’aspect dynamique et collaboratif de la solution IDhall est reconnu par toutes les équipes du site de Bessines-sur-Gartempe qui bénéficient d’une plus grande homogénéité dans le suivi des actions et dans le reporting. Toutes les données sont structurées et il est possible de les croiser même si elles proviennent de différents types de visites, ce qui était impossible lorsqu’elles étaient stockées dans différents classeurs Excel.